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L’hypothèse Retailleau à Matignon est-elle une «ligne rouge» pour les macronistes ?

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Si la poignée d’élus dits de «l’aile gauche» du groupe Ensemble pour la République indique qu’elle quitterait la majorité, de nombreux élus ne disent mot ou consentent.
Paris, le 8 octobre 2024. Assemblée nationale. Questions au gouvernement. SUR LA PHOTO: Michel Barnier (1er plan), Premier ministre et Bruno Retailleau (2ème plan), ministre de l’Intérieur. (Albert Facelly/Libération)
publié le 11 décembre 2024 à 9h35

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La macronie n’a pas fini de surprendre. A l’heure où des responsables de gauche étaient conviés à l’Elysée, mardi, pour tenter de bâtir une coalition, on pouvait lire dans la presse des commentaires louangeurs d’élus du camp présidentiel à l’égard du ministre de l’Intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau. Une tonalité étonnante, la ligne libérale et conservatrice de ce filloniste formé par Philippe de Villiers étant, semble-t-il, à l’opposé de l’esprit du macronisme tel que théorisé en 2017. Mais les temps ont apparemment changé. Désormais, seuls les députés Ensemble pour la République (EPR) de la dizaine que l’on appelle encore «l’aile gauche», font savoir qu’une limite écarlate serait franchie en cas de nomination du Vendéen à Matignon. «C’est une grosse ligne rouge qui me ferait partir du bloc central tel qu’il existe aujourd’hui», nous répond ain