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Chez Pol

L’«improbable» retour en grâce de Stanislas Guerini et de LREM

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Le patron du parti présidentiel, souvent critiqué en macronie et annoncé sur le départ, devrait finalement rester en poste jusqu’en 2022, à la tête d’une machine qui se remet à fonctionner, alors que s’amorce la campagne présidentielle.
Stanislas Guerini, à Paris, le 20 mai 2020. (Marc Chaumeil/Libération)
publié le 20 septembre 2021 à 11h42

«Il est en train de se renforcer de manière improbable en fin de quinquennat.» Le commentaire, signé d’un ponte de la macronie, concerne autant Stanislas Guerini que LREM, le parti qu’il dirige. Le directeur général du «mouvement» macroniste a souvent été donné sur le départ et particulièrement critiqué par les siens avant l’été, après la déroute des élections régionales – «Vous n’imaginez pas le nombre de soirées qu’on a passées à faire des pronostics», resitue une marcheuse en vue. Mais alors que la campagne présidentielle se profile et que son mandat se termine officiellement en décembre, «Stan» semble finalement parti pour rester jusqu’à la fin du quinquennat.

«S’il y a un moment où il faut qu’il reste...»

«On va pas se mettre dans une élection interne à cinq mois de la présidentielle», plaide notre premier cadre, qui propose «que le bureau exécutif décide de le prolonger jusqu’après la séquence électorale de 2022 et que ce soit validé par le conseil national». L’autre figure de LREM, du même avis, ajoute : «Je ne vois pas trop la plus-value qu’il y aurait à changer de DG juste avant la présidentielle. S’il y a un moment où il