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Que restera-t-il du procès des viols de Mazan ? Si l’opinion publique semble ébranlée par l’histoire de Gisèle Pelicot, violée par 50 hommes alors qu’elle était droguée à son insu par son mari, l’affaire semble parfois cantonnée au statut de fait divers, monstrueux mais exceptionnel. Et sans débouché politique concret dans le débat public à cette heure, malgré la mobilisation des féministes. Des évolutions du droit pénal auraient pourtant rendu impossibles certaines plaidoiries de la défense entendues pendant le procès. Comme lorsque l’avocat de plusieurs accusés, Guillaume de Palma, a déclaré le 10 septembre «Il y a viol et viol», suscitant la colère de la famille de la victime.
«A partir du moment où on arrive à rapporter la preuve que la personne avait conscience de commettre des actes de viol, il y a viol, sinon il n’y a pas viol<