Si elle a perdu son statut de capitale régionale en 2016 lors de la fusion de l’Auvergne avec Rhône-Alpes, la Communauté urbaine de Clermont-Ferrand, avec 21 communes membres, est devenue Métropole au 1er janvier 2018. Ce statut vient non seulement conforter sa place institutionnelle, mais en plus, il crée une spécificité nationale : la région Auvergne-Rhône-Alpes, est la seule à regrouper quatre métropoles statutaires. Celle de Lyon domine largement ce réseau métropolitain avec 1,4 million d’habitants, elle est encadrée à l’est par Grenoble-Alpes Métropole (445 000 habitants), à l’ouest par Saint-Etienne Métropole (405 000 habitants) et sur le nouveau versant auvergnat de la région par Clermont-Auvergne Métropole (290 000 habitants).
Les enjeux du rôle et du fonctionnement de ce nouveau réseau métropolitain sont au cœur des documents programmatiques régionaux (Schéma régional d’aménagement de développement durable et d’égalité des territoires approuvé en avril 2020). Pourtant, la question métropolitaine est très largement absente des débats et des projets de la campagne pour les élections régionales. Les enjeux territoriaux mis en avant par les candidats concernent principalement les territoires ruraux et les «petites communes» ainsi que les dessertes ferroviaires régionales, notamment le renouvellement de petites lignes et de l’axe Clermont-Lyon.
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Clermont-Ferrand se trouve de fait à 2 heures 15 de Lyon par le train et à 2 heures par l’autoroute A89 dont le dernier mai