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Chez Pol

Loi climat : le temps est sans importance

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Le ministère de la Transition écologique justifie le recours au temps législatif programmé à l’Assemblée sur le projet de loi «Climat et résilience», qui limite à quarante-cinq heures les débats en séance publique sur les 69 articles du texte.
Barbara Pompili le 9 mars, à l'Assemblée nationale. (Martin Bureau/AFP)
publié le 10 mars 2021 à 14h22

Quarante-cinq. C’est le nombre d’heures que durera le débat sur le projet de loi climat en séance publique. Pour 69 articles et plusieurs milliers d’amendements, soit moins d’une heure prévue par article. L’Assemblée a décidé mardi que serait appliqué le temps législatif programmé pour ce texte porté par Barbara Pompili − et qui inquiète sur l’unité de la majorité. Un temps «contraint», reconnaît-on dans l’entourage de la ministre de la Transition écologique, mais qui répond «à une logique d’efficacité si l’on veut que la loi soit votée et mise en œuvre avant la fin du quinquennat». Aussi ajoute-t-on que les débats ont débuté «de manière apaisée» en commission spéciale «alors qu’on nous promettait un bain de sang» et que la