Promis juré, sur l’immigration, la droite ne fait qu’une. Au printemps, la triplette dirigeante du parti Les Républicains, essorée par des semaines de scissions internes autour de la réforme des retraites, mettait en scène son unité et ses deux propositions de loi sur le sujet, histoire de reprendre la main. Terminée la crise familiale, la droite parlait d’une même (et dure) voix. «On ne peut pas être plus unis», jurait Eric Ciotti, le patron du parti. Et de promettre : «Il n’y aura pas de voix discordante.» Vraiment ?
Après le vote du projet de loi de Gérald Darmanin, mardi 14 novembre au Sénat, LR laisse entendre quelques dissonances. Signe d’un léger malaise, Laurent Wauquiez a participé le même jour, et pour la première fois, à la réunion hebdomadaire du groupe à l’Assemblée. L’espoir de la droite pour 2027 est venu livrer un «message d’unité», selon Pi