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Désunion

Loi immigration : à droite, ça se fissure

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Le projet de loi, qui doit être voté au Sénat mardi 14 novembre, divise Les Républicains, entre des sénateurs heureux d’avoir fait plier le gouvernement et certains députés qui jugent le texte trop clément sur les régularisations.

L'élu du Lot Aurélien Pradié et le député des Alpes-Maritimes et patron du parti Les Républicains, Eric Ciotti, en février à l'Assemblée nationale. (Ludovic Marin/AFP)
ParVictor Boiteau
Journaliste politique
Publié le 14/11/2023 à 6h46, mis à jour le 19/11/2023 à 18h37

Promis juré, sur l’immigration, la droite ne fait qu’une. Au printemps, la triplette dirigeante du parti Les Républicains, essorée par des semaines de scissions internes autour de la réforme des retraites, mettait en scène son unité et ses deux propositions de loi sur le sujet, histoire de reprendre la main. Terminée la crise familiale, la droite parlait d’une même (et dure) voix. «On ne peut pas être plus unis», jurait Eric Ciotti, le patron du parti. Et de promettre : «Il n’y aura pas de voix ­discordante.» Vraiment ?

Après le vote du projet de loi de Gérald Darmanin, mardi 14 novembre au Sénat, LR laisse entendre quelques dissonances. Signe d’un léger malaise, Laurent Wauquiez a participé le même jour, et pour la première fois, à la réunion hebdomadaire du groupe à l’Assemblée. L’espoir de la droite pour 2027 est venu livrer un «message d’unité», selon Pi