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Ce sera pas notre faute
Comme sur les retraites, l’exécutif rejoue la même comédie sur le projet de loi immigration, qui débarque ce lundi au Sénat. Les deux ministres qui portent le texte, Gérald Darmanin (Intérieur) et Olivier Dussopt (Travail), jurent la main sur le cœur qu’ils ne veulent pas lâcher un 49.3 sur ce texte. Mais qu’ils y seront peut-être obligés par la mauvaise volonté des oppositions, de droite comme de gauche, qui ne font que s’opposer. Sur France 2 dimanche 5 novembre, Darmanin a assuré qu’il trouverait le chemin pour faire voter cette loi. «Ce texte, c’est la fermeté. Et nous trouverons au Parlement une voie de passage pour le faire adopter», a-t-il déclaré, ajoutant qu’il était «opposé à l’utilisation» du 49.3 : «J’ai tout mon temps pour débattre et trouver un compromis.» Mais, poursuit-il, «s’il le faut, nous prendrons nos responsabilités [sur l’utilisation du 49.3, ndlr]».
Un peu plus tôt ce même dimanche, Dussopt a tenu à peu près le même discours sur France 3. «On espère évidemment trouver des compromis au Sénat et à l’Assemblée permettant une adoption classique», a-t-il assuré. «Je souhaite qu’on trouve une majorité sur ce tex