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Loi PLM : le gouvernement exige que les sénateurs se calment

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Estimant que la Chambre haute s’est comportée avec une «attitude» déplorable en s’opposant à son texte, l’exécutif lui conseille vivement de finir par adopter la réforme, faute de quoi l’Assemblée aura le dernier mot.
Muriel Jourda au Sénat, en février 2024. (Mathilde Kaczkowski/Hans Lucas.AFP)
publié le 26 juin 2025 à 11h59

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Jusqu’ici, le Sénat offrait à François Bayrou un rare espace de stabilité avec sa majorité de droite lui permettant de faire voter des textes, contrairement à l’Assemblée fracturée où le gouvernement est régulièrement mis en échec. Mais avec son indéniable talent pour tout rendre compliqué en empapaoutant les uns et les autres jusqu’à ce que colère s’en suive, le Premier ministre a AUSSI réussi à s’aliéner les sénateurs.

Opposés à la réforme du mode de scrutin à Paris, Lyon et Marseille (loi PLM), les élus de la Chambre haute ont torpillé la commission mixte paritaire (CMP) censée trouver un compromis et ne digèrent pas que le dernier mot sur le texte revienne aux députés (qui y sont favorables), contrairement à la promesse de Bayrou que rien ne soit ad