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Loi PLM : que reproche-t-on au nouveau mode de scrutin à Paris, Lyon et Marseille ?

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Le Conseil constitutionnel doit se prononcer dans les prochains jours sur le texte, définitivement adopté jeudi 10 juillet, visant à réformer l’élection des édiles des trois villes.
Trois recours ont été déposés devant le Conseil constitutionnel, émanant de députés écologistes et socialistes, de sénateurs de gauche et de droite. (Félix Ledru/Libération)
publié le 7 août 2025 à 7h39

Après un parcours parlementaire très mouvementé, une ultime haie se présente devant la loi dite «PLM» réformant le mode de scrutin municipal à Paris, Lyon et Marseille : celle du Conseil constitutionnel, qui doit se prononcer dans les prochains jours sur les trois recours déposés pour contester la réforme. Adoptée définitivement le 10 juillet, celle-ci met fin au système d’élection spécifique à ces villes et crée un double vote, l’un pour les conseillers d’arrondissement, l’autre pour les conseillers municipaux centraux.

Ce nouveau système, fondé sur le principe «un électeur égale une voix», jugé plus démocratique par ses défenseurs, n’est pas au goût de nombreux élus. Les trois recours déposés devant les sages émanent de députés écologistes et socialistes, et de sénateurs de g