Ils sont comme à la maison. Ce mardi 4 juin, l’agence de communication Image 7 organise sa soirée annuelle. François Fillon, en habitué – la patronne, Anne Méaux, l’a conseillé lors de la présidentielle 2017. Eric Ciotti, le patron du parti Les Républicains (LR), qui a pris l’habitude depuis son élection à la tête du parti d’aller papoter, chaque lundi, avec l’influente communicante. Le député du Lot Aurélien Pradié, l’enfant terrible de la droite… Des grands patrons, des lobbyistes, des journalistes aussi, comme le directeur de la rédaction de Valeurs actuelles. Tous conversent poliment. Qui peut alors se douter qu’une semaine plus tard, sur le plateau de TF1, Ciotti pulvérisera l’un des derniers totems de la famille gaulliste, le cordon sanitaire avec l’extrême droite ? «On l’a tous trouvé étrange, pas serein», rembobine un participant. De là à faire exploser la droite…
En pressant le bouton de la dissolution de l’Assemblée nationale, dimanche soir, une heure après la défaite de sa candidate aux européennes, Emmanuel Macron a dégoupillé une bombe politique. Depuis l’Elysée, le chef d