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Au comptoir de Chez Pol

Les Républicains en proie au wauquisme

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Indiscrétions piquantes, maladresses vaches ou douces confessions : chaque jour, retrouvez les brèves qui auscultent le monde politique.
«Il y a des yeux qui se sont ouverts», s'est rengorgé Laurent Wauquiez dans «le Figaro». A Paris, en juin 2019. (Albert Facelly/Libération)
publié le 25 novembre 2021 à 12h09

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Wauquisme

S’il vous fallait encore un critère pour évaluer où se situe politiquement le barycentre du congrès Les Républicains, nous vous proposons le suivant : Laurent Wauquiez trouve ça génial. Démissionnaire de la présidence du parti après la gifle des européennes et de nombreuses mises en cause de sa ligne trop droitière, le président d’Auvergne-Rhône-Alpes se réjouit d’être revenu en grâce auprès, notamment, des prétendants à l’investiture présidentielle – parmi lesquels on trouve ses anciens opposants Pécresse et Bertrand, ce dernier ayant même quitté LR qui venait de l’élire président. «Evidemment, ça me fait plaisir, se rengorge-t-il dans le Figaro. Il y a des comportements qui m’avaient blessé par le passé, je ne vais pas m’en cacher. […] Ce qui compte, c’est de voir que les idées pour lesquelles je me suis battu sont reprises par Eric Ciotti, Philippe Juvin, Michel Barnier, Valérie Pécresse et même Xavier Bertrand.» Et d’expliquer avoir remporté la bataille culturelle dans le parti : «Je me réjouis que l’on se retrouve désormais tous sur une matrice commune qui est celle à laquelle j’ai toujours cru : une droite qui assume ses vale