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Malgré son extrême solitude après avoir proposé «une alliance avec le RN», décidée et annoncée sans aucune concertation avec quiconque, Eric Ciotti s’accroche à sa présidence de LR. «Je suis président et je reste président de LR, a rapidement certifié le néo-frontiste mardi. Mon mandat, je le tiens des militants, et seuls les militants pourraient me l’enlever.» Peu après la déflagration, un député de droite ne voyait qu’une solution pour déloger le forcené : «Le GIGN.»
Un peu radical, même vu les circonstances. Mais il est vrai que la situation pose un défi au parti, qui dans sa quasi-totalité s’est opposé avec la dernière des énergies à la «trahison» de son chef, lui réclamant de «démissionner» ou menaçant de «le virer» sans pour autant avoir de solution magique pour s’en débarrasser. Statutairement, Ciotti semble sûr de son coup.
Impeachment
C’est sans compter l’ingéniosité de son ancien camp. «Une partie de nos cadres auraient trouvé le moyen d’obtenir sa démission ou au moins son exclusion, rapportait un autre député LR mardi soir, après une réunion en