Extrait de Chez Pol, notre newsletter politique réservée à nos abonnés : découvrez-la gratuitement.
Les Républicains (LR) sont d’éternels optimistes. Une tarte à la présidentielle, un président de groupe (Damien Abad) raflé par le gouvernement, et certains pour s’imaginer en capacité de remettre très vite leur recette au goût du jour. Et peu importe leur nombre de députés. «Qu’on soit 50 ou 100, tant qu’on est là, on s’en branle !», lâche un baron.
D’abord, ils se consolent, commentant les difficultés du gouvernement miné par une reconduction sans grand enthousiasme. Ensuite, ils se marrent avec Abad, supposé prise de guerre à droite mais qui a viré au gros boulet, visé par des accusations de viol. Voilà tous les ingrédients pour donner au gouvernement une majorité ric-rac.
«Compliqué à suivre»
Si Macron obtient sa majorité absolue (289 sièges) d’une courte tête grâce à ses alliés d’Horizons et du Modem, et non avec LREM tout seul, ils risquent de se livrer une féroce bataille. Les LR, toujours dirigés