(Ce mezzé est un extrait de Chez Pol, notre newsletter politique quotidienne réservée aux abonnés)

On n’a peut-être pas fini de constater les conséquences de l’affaire Griveaux. Alors que chaque campagne est désormais accompagnée de crainte d’ingérences étrangères et de manipulations de l’opinion, certains s’inquiètent aussi d’une possible barbouzerie sur fond de compromission sexuelle. Dans le Figaro ce lundi, le député LREM et ancien secrétaire d’Etat chargé du Numérique, Mounir Mahjoubi, explique que le parti présidentiel se prépare aux deepfakes à venir et met ses troupes en garde contre le phishing mais aussi «les kompromat à la russe» : «On identifie une personnalité politique plus ou moins facile à charmer dans le but de provoquer des images sexuelles, de les filmer et de les rendre publiques. […] Nous échangeons avec nos élus sur les risques de la drague en ligne : il faut faire très attention. Tous doivent se rendre compte que les sollicitations qu’ils reçoivent sont potentiellement dangereuses.» «Cela existe chez les Russes depuis 100 ans et j’étais persuadé que cela n’arriverait jamais chez nous. L’affaire Griveaux nous a prouvé le contraire», prévient e