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Chez Pol

L’union de la gauche dans les Hauts-de-France désunit la gauche partout ailleurs

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L’accord retentissant passé entre les formations écolos et de gauche dans le Nord a réveillé les tensions entre ces adversaires-partenaires un peu partout ailleurs.
L’eurodéputée écolo Karima Delli, ici en mai 2019 à Paris, mènera l'alliance EE-LV-PS-PCF-LFI aux élections régionales dans les Hauts-de-France. (Denis Allard/Libération)
publié le 12 mars 2021 à 12h26

(Cet article est un extrait de Chez Pol, notre newsletter politique quotidienne réservée aux abonnés)

Jeudi, toute la gauche a regardé la concrétisation de l’union EE-LV-LFI-PS-PCF pour les régionales en Hauts-de-France, mi-admirative et enthousiaste, mi-estomaquée. C’est que partout ailleurs, ces belles alliances semblent beaucoup moins envisageables.

Donnant-donnant

Côté PS, on milite toujours pour le «rassemblement» des gauches dès le premier tour dans diverses régions. «Nous avons prouvé dans les Hauts-de-France, comme aux européennes, que le rassemblement n’est pas théorique et rhétorique pour les socialistes, mais concret», vante ainsi le porte-parole des roses, Pierre Jouvet. Qui remet encore un peu de pression sur les écolos, espérant un soutien de leur part à ses candidats : «Maintenant on verra si d’autres et notamment les Verts sont capables de passer aux actes.»

Dans le collimateur des socialos, notamment, Auvergne-Rhône-Alpes où