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Pour la première de ses trois journées de visite à Marseille, lundi 26 juin, Emmanuel Macron a d’abord été très chaleureusement accueilli dans un quartier des Campanules aux faux airs de fan-zone (pancartes «Marseille avec Macron», «Marseille vous souhaite la bienvenue»). Plus tard, en arrivant au quartier de la Busserine, le Président s’est payé un bain de foule ultra feel good avec moult mains serrées, câlins aux enfants et autres quasi-ovations. Deux scènes rapportées par LCI ici et là. Entre les deux, pourtant, les images étaient un chouïa moins bisounours.

Avant son arrivée à la Busserine pour un échange façon grand débat avec les habitants sur la sécurité et le trafic de drogues, Macron a déambulé dans des rues où chaque porte était gardée par un CRS, comme l’ont rapporté le Figaro et un journaliste de France Inter, qui précisait : «Aucun habitant n’a le droit de sortir de son immeuble.» Quelques badauds scandant «Macron démission», pour certains munis de casseroles, ont également été repoussés par les forces de l’ordre et même isolés à l’intérieur d’un centre scolaire, portes fermées, le temps du passage présidentiel. Une scène documentée par BFM TV et France Inter.

Evoquant cette «mini-casserolade vite interrompue par l’important dispositif policier», l’AFP relate de son côté que Macron «a aussi été applaudi par des habitants aux fenêtres» et ajoute : «Devant la préfecture, loin de là, en raison du dispositif de sécurité quelque 200 manifestants ont protesté, à l’appel de plusieurs syndicats.» C’est tout de même plus agréable comme ça, faut reconnaître.