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Libération
Qui aura l'or ?

Embrassades de Macron, tweets d’Attal… Course de fond pour le bénéfice politique des JO

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Le chef de l’Etat multiplie les célébrations des athlètes tricolores, soucieux d’engranger du capital sympathie dans un moment «fédérateur», et son Premier ministre démissionnaire tente aussi d’occuper le terrain. Pendant que les oppositions demeurent en retrait.
Teddy Riner, médaillé d'or et félicité par Emmanuel Macron, le 2 août 2024. (Martin Bureau/AFP)
publié le 4 août 2024 à 20h45

Une flopée de médailles, des sportifs tricolores adulés, un pays vibrant à l’unisson… Que rêver de mieux que cette liesse olympique pour Emmanuel Macron, sept ans après son arrivée à l’Elysée, une grosse semaine après l’ouverture des Jeux, en plein dans cette «trêve» politique autoproclamée ? «98 ? 2024 ! La France», a écrit samedi le chef de l’Etat sur X, au-dessus d’une vidéo montrant la foule en liesse au Club France, parc de la Villette à Paris, après l’épreuve de relais des nageurs tricolores. Une allusion à la ferveur qui avait enflammé le pays après la victoire des Bleus de Zidane au Mondial de 1998, image d’Epinal d’une France «black-blanc-beur» unie. Une ferveur d’ailleurs largement récupérée politiquement depuis.

Le locataire de l’Elysée a interrompu ses vacances au fort de Brégançon (Var) – où un paparazzi de Voici l’avait surpris en plein farniente – pour venir assister à plusieurs épreuves vendredi 2 août en Ile-de-France. De l’équitation à Versailles au bassin olympique de La Défense Arena, en passant par la triple victoire au BMX et une tournée auprès des volontaires de l’organisation, Macron encourage, célèbre et s’affiche avec les héros de la journée multimédaillée. Un