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On part une semaine en vacances et voilà qu’à notre retour, on apprend que la France a été à deux doigts de se transformer en un repère de kolkhozes et de sovkhozes. Il aurait également suffi à Macron de se laisser pousser la moustache pour être perçu en petit père des peuples. On plaisante à peine. A écouter dimanche le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau et sa ministre déléguée Agnès Pannier-Runacher, respectivement sur Europe 1 et France 3, on a frisé la mue soviétique. En cause, la crise agricole et les réponses proposées par le chef de l’Etat lors de son aventure mouvementée au Salon de l’agriculture, samedi 24 février. A la sortie d’un échange avec les responsables des syndicats agricoles, Macron a souhaité «qu’on puisse déboucher sur ces prix planchers qui permettront de protéger le revenu agricole et de ne pas céder à toutes les pratiques les plus prédatrices qui aujourd’hui sacrifient nos agriculteurs et leurs revenus».
«Ça, c’est un truc de système soviétique»
Des «prix planchers» ? Voilà qui n’est pas sans rappeler <