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Prix planchers pour les agriculteurs : Macron est-il le nouveau Staline ?

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A écouter Marc Fesneau et Agnès Pannier-Runacher, la mise en place de prix plancher est une mesure «soviétique». Et même s’ils s’en défendent, c’est bien cette idée que prône désormais le chef de l’Etat.

Emmanuel Macron à l'inauguration du soixantième Salon international de l'agriculture, à Paris samedi 24 février. (Albert Facelly/Libération)
Publié le 26/02/2024 à 11h59

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On part une semaine en vacances et voilà qu’à notre retour, on apprend que la France a été à deux doigts de se transformer en un repère de kolkhozes et de sovkhozes. Il aurait également suffi à Macron de se laisser pousser la moustache pour être perçu en petit père des peuples. On plaisante à peine. A écouter dimanche le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau et sa ministre déléguée Agnès Pannier-Runacher, respectivement sur Europe 1 et France 3, on a frisé la mue soviétique. En cause, la crise agricole et les réponses proposées par le chef de l’Etat lors de son aventure mouvementée au Salon de l’agriculture, samedi 24 février. A la sortie d’un échange avec les responsables des syndicats agricoles, Macron a souhaité «qu’on puisse déboucher sur ces prix planchers qui permettront de protéger le revenu agricole et de ne pas céder à toutes les pratiques les plus prédatrices qui aujourd’hui sacrifient nos agriculteurs et leurs revenus».

«Ça, c’est un truc de système soviétique»

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