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Estimant n’être entouré que d’incapables et de tire-au-flanc, Emmanuel Macron a dû prendre les choses en main dans cette dernière ligne droite de la campagne des européennes. C’est donc naturellement que le chef de l’Etat a exigé de s’exprimer lors d’une grande interview en prime time jeudi 6 juin au soir, pour faire passer ses messages aux Français avant le scrutin.
L’axe argumentatif du Président, comme souvent, s’est résumé à agiter le chiffon rouge du péril que représente l’extrême droite. «Si demain la France envoie une très grande délégation d’extrême droite, si d’autres pays le font, l’Europe peut se retrouver bloquée. Parce que c’est quoi une Europe où l’extrême droite sera forte ? S’il y a à nouveau une pandémie, c’est une Europe qui ne vous protégera pas», a-t-il menacé.
Témoignages
C’est alors que la journaliste Anne-Sophie Lapix, venue là pour représenter le service public audiovisuel,