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Touche pas au grisbi
Certains macronistes s’insurgent qu’on les appelle toujours ainsi, car ils s’estiment en rupture avec le premier d’entre eux. Sauf que leur rébellion ne saute pas vraiment aux yeux, et que malgré ses incessants changements de nom, le parti originellement siglé des initiales du président (En Marche), est vraisemblablement toujours le sien. Emmanuel Macron entend en tout cas le rappeler. Alors que Gabriel Attal tente, contre la volonté présidentielle, de s’emparer de l’appareil lors des futures élections internes pour la direction de Renaissance (nom en vigueur du mouvement) face à Elisabeth Borne, le locataire de l’Elysée pourrait aussi prendre part au vote, indique un de ses confidents au Figaro. Initiative aussi inédite que baroque ? Le message est en tout cas envoyé que le chef de l’Etat ne compte pas se laisser déposséder de sa machine et de son pactole.
En marche sur la tête
Le monde à l’envers, c’est en ce moment à l’Assemblée : mardi 22 octobre, on a ainsi pu observer l’opposition de gauche tenter (en vain) de sauver un article du budget de Michel Barnier (auquel elle s’oppose pourtant) face aux velléités de suppression de la droite et de la macronie (censées le soutenir), qui y sont parvenues contre l’avis du gouvernement et avec l’aide du RN (dont on ne sait plus