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Macron-Qatar : si tu raques, j’annule tout

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En 2017, Macron promettait de mettre fin à la «complaisance» de la France vis-à-vis du Qatar. Une énième promesse oubliée alors que l’émir Tamim ben Hamad al-Thani est en visite d’Etat dans l’Hexagone.
Emmanuel Macron et l'émir du Tamim ben Hamad al-Thani, en visite d'Etat à Paris, se félicitent de la signature d’«un plan ambitieux d’investissements de 10 milliards d’euros» à l'Elysée, le 27 février 2024. (Yoan Valat/REUTERS)
publié le 28 février 2024 à 12h11

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On devrait être vaccinés, depuis le temps, et savoir que les promesses électorales n’engagent que ceux qui les croient. Les mots du candidat Macron en 2017 sont une mine d’or en matière de renoncement. Nous gardons tous en tête les déclarations tonitruantes du candidat, promettant l’exemplarité en politique et assurant par exemple qu’un ministre mis en examen ne pourrait évidemment pas rester en poste. En sept ans, les choses ont changé et, outre le fait que Macron nomme désormais au gouvernement des gens avec, déjà, une enquête aux fesses, il rogne sur d’autres promesses.

En avril 2017, le candidat Macron se voulait par exemple très ferme vis-à-vis du Qatar. Sur BFMTV, quelques jours avant le premier tour de l’élection, depuis son QG, il s’engageait au sujet du Qatar, et notamment concernant les ventes d’armes à l’émirat. «Sur ce sujet, je serai très ferme. Je veux clarifier, normaliser les relations avec l’ensemble