Pour ne rater aucun billet de Jonathan Bouchet-Petersen, inscrivez-vous aux newsletters de nos chroniqueurs politiques.
Disons-le d’emblée, on préfère toujours que le président de la République se prête au jeu de la conférence de presse plutôt qu’il se contente d’une allocution sans contradicteurs ou d’une interview, souvent fort peu mordante, même s’il y a eu quelques exceptions, face à deux présentateurs de JT choisis par l’Elysée. Celle qui doit se tenir mardi 16 janvier au soir ne sera que la troisième du quinquennat d’Emmanuel Macron et on espère que les journalistes qui auront l’occasion d’interroger le chef de l’Etat auront la possibilité de le relancer si celui-ci louvoie ou ne répond carrément pas à la question posée. L’exercice qui doit débuter à 20h15 promet en tout cas d’être long, et on peut imaginer que seules les chaînes d’info le diffuseront en intégralité alors que TF1 et France 2 basculeront bien autour de 21 heures vers leurs programmes prévus en prime time.
Mais alors qu’un nouveau Premier ministre vient d’être nommé et que celui-ci doit prononcer devant l’Assemblée nationale son discours de politique générale censé poser les grands axes de l’action de son gouvernement, le fait que son supérieur hiérarchique s’exprime ainsi avant lui