Et si Emmanuel Macron devait à Nicolas Sarkozy son éventuelle réélection le 24 avril 2022 ? On sait ce que valent les scénarios écrits six mois avant une élection. Mais celui-ci n’est pas le plus invraisemblable. Chacun peut constater que l’ex-président se garde bien de choisir parmi les candidats qui se disputent l’investiture LR. Le vainqueur, quel qu’il (ou elle) soit, est loin d’être assuré de son soutien franc et massif. Sarkozy a seulement fait savoir qu’il ne se dérobera pas et qu’il fera connaître sa préférence. Le plus probable est qu’il le fasse au tout dernier moment. «De quel côté tournera le pouce de Nicolas Sarkozy ?» s’interrogent les journalistes Olivier Beaumont (le Parisien) et Nathalie Schuck (le Point) dans leur livre, Chérie, j’ai rétréci la droite ! Sans qu’ils se risquent à y répondre, la question les conduit à enquêter sur les «secrets» de la relation Macron-Sarkozy.
Pour être charitable, il faut déconseiller cette lecture aux candidats qui se disputent le privilège d’affronter le président sortant à la prochaine élection présidentielle. De Michel Barnier à Eric Ciotti, ils proclament à longueur de meeting devant les militants LR qu’il faut chasser de l’Elysée l’actuel président, parce qu’il est l’héritier de François Hollande et donc un homme de gauche don