Emmanuel Macron ne prêche pas dans le désert. Parfois aride, sa prestation d’une heure sur les questions internationales le 12 octobre s’est soldée par un succès d’audience : 5,38 millions de spectateurs, soit un peu moins d’un quart des Français présents devant leur télévision. Les communicants de l’Elysée peuvent donc attendre sans trop d’appréhension la publication, en début de matinée ce jeudi, des scores du second volet de l’Evénement sur France 2. Surtout avec un thème, «les urgences françaises», a priori plus proche des préoccupations des téléspectateurs.
Une parole présidentielle toujours audible, mais pour quoi faire ? Six mois après sa réélection, le chef de l’Etat peine à entrer de plain-pied dans son second mandat. Le promoteur d’une «nouvelle méthode» de gouvernance, symbolisée par la création d’un Conseil national de la refondation (CNR), est aussi celui qui a caressé le projet de réformer les retraites à la hussarde, par un simple amendement au projet de loi de finance de la Sécurité sociale (PLFSS). Son projet d’une France du futur, à la fois plus verte et plus souveraine,