Dans les premiers rangs, parmi les VIP – ministres, cadres et parlementaires –, quelques vieux de la vieille, pionniers de l’aventure En marche, cherchent discrètement leur siège. Il y a Philippe Grangeon, Bariza Khiari, Jean-Marc Borello. Le président du groupe SOS n’est «pas fan des grands-messes» et considère qu’un parti, «c’est un outil». Mais «il faut organiser la suite, difficile de faire sans». Stanislas Guerini, délégué général de LREM depuis 2018, vient passer la main, «ému, pas nostalgique». Certains députés sont venus, quelques anciens aussi, battus ou qui avaient décidé de ne pas rempiler. Comme Guillaume Chiche, venu applaudir l’élection de Stéphane Séjourné, son ami, qui devient secrétaire général du parti Renaissance. «On a essayé chez les Jeunes socialistes, au PS, à LREM, pour une fois qu’on arrive à placer un pote à la tête d’une orga !» rigole Chiche.
Pour eux tous, le congrès de Renaissance, samedi soir au Carrousel du Louvre, c’est l’occasion de regarder dans le rétro, plus de six ans après la création d’En marche, près de cinq ans après le premier discours d’Emmanuel Macron élu Président – c’était quelques mètres plus h