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Législatives 2024 : malgré la scission, LR tire son épingle du jeu

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Avec des sortants pour la plupart réélus, la droite a bénéficié des désistements de la gauche et de Renaissance.
Paris, 12 juin 2024. Gérard Larcher (à gauche), président LR du Sénat, Annie Genevard (à droite), députée LR réélue dans la 5ème circonscription du Doubs, secrétaire générale des Républicains et Laurent Wauquiez (au centre), président LR du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes. (Denis Allard/Libération)
publié le 7 juillet 2024 à 21h23

«Une petite quarantaine, ça serait déjà pas mal…» Empilant les déconfitures ces dernières années, la droite a appris à avoir l’ambition modeste, à l’image de ce dirigeant LR sondé dans l’entre-deux tours des législatives. Chez Les Républicains, personne n’avait prévu de champagne pour le second tour. La droite a pourtant de quoi souffler, avec une «presque performance», dixit Jean-François Copé sur le plateau de France 2. Selon les premières estimations Ipsos, données à 20 heures, LR obtiendrait entre 57 et 67 sièges à l’Assemblée nationale. Soit le même contingent, voire quelques sièges de plus, comparé aux 61 sortants – 59 si l’on retire Eric Ciotti, le patron contesté du parti ayant scellé une alliance avec le Rassemblement national, et Christelle d’Intorni, seule députée sortante l’ayant suivi.

Quelques pertes symboliques

Opposés à des candidats RN dans l’écrasante majorité des cas, les candidats LR élus savent