Ils ont marché dans le même cortège, mais pas tout à fait pour les mêmes raisons. Samedi, la manifestation parisienne appelant à un cessez-le-feu dans le conflit entre Israël et le Hamas accueillait dans ses rangs toutes les formations de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes). Et notamment le Parti socialiste, en rupture avec les prises de position de Jean-Luc Mélenchon et de ses proches depuis un mois.
C’est d’ailleurs l’absence de mention de l’attaque du Hamas du 7 octobre, dans l’appel collectif lancé par les partis de gauche (La France insoumise, les Ecologistes et le Parti communiste notamment), qui a conduit le PS à lancer son propre mot d’ordre pour cette mobilisation, appelant à marcher «pour la libération des otages, un cessez-le-feu immédiat et la recherche d’une solution politique».
Mot d’ordre repris ce samedi par Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, devant les journalistes, en début d’après-midi place de la République : d’emblée, le député de Seine-et-Marne a écarté une question sur les bisbilles intra-Nupes pour concentrer ses propos sur la situation au Proche-Orient : «Nous étions déjà présents l