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En refusant de participer à la manifestation contre l’antisémitisme dimanche 12 novembre qui serait, selon lui, un «rendez-vous» des «amis du soutien inconditionnel au massacre» de Gaza, Jean-Luc Mélenchon alimente encore un peu plus le procès qui lui est fait sur le sujet. Un député LFI, rencontré juste après le tweet du leader insoumis sur la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, accusée d’être allée «camper» en Israël, s’étonnait presque naïvement alors de «cette polémique ridicule».
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Ce même élu disait tout de même «s’inquiéter» que l’on puisse «penser que LFI est antisémite». «Comment on montre que notre programme est un programme de lutte contre le racisme et toutes les discriminations, dont l’antisémitisme ?» Et de s’interroger, sans apporter de réponse autre qu’en pointant un débat politique «qui se droitise et s’idiocratise» : «C’est une question pour la gauche : pourquoi incarne-t-elle le nouvel antisémitisme ?»
«Parce que Le Pen vient, on ne défendrait pas nos valeurs ?»
Pour ne pas laisser prospérer cette idé