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Manuel de survie aux règles du congrès des Ecologistes qui devrait reconduire Marine Tondelier

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Les verts sont en plein processus de renouvellement de leurs instances, revisitées en 2024 après une réforme contestée des statuts du parti. «Libé» vous aide à comprendre le fonctionnement hors norme de ce congrès qui s’achèvera le 27 avril, à Pantin.
Marine Tondelier, à Paris, le 25 février 2025. (Bastien André/Hans Lucas / AFP)
publié le 16 avril 2025 à 7h51

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Les écolos sont en plein congrès. Vous ne saviez pas ? Normal… Peut-être est-ce parce que leurs règles internes restent difficiles à comprendre. Censé avoir été simplifié par l’adoption d’une réforme des statuts contestée, en mars 2024, le fonctionnement de ce long processus qui doit se terminer les 26 et 27 avril à Pantin (Seine-Saint-Denis) garde tous les traits d’une usine à gaz. Un fatras qui s’inscrit dans la tradition d’un parti souvent raillé pour son fonctionnement incompréhensible au nom de la (nécessaire) démocratie interne. Tentons de s’y retrouver.

Les premiers votes de ce congrès (on vous épargne les précédentes étapes, qui datent du mois de janvier…) ont eu lieu du 6 au 8 avril. Personne n’en a parlé. Et pour cause : il s’agissait alors d’élire les membres «régionaux» du conseil fédéral (sorte de parlement du parti) et d’entériner les alternatives pour constituer le «texte d’orientation». Une révolution chez les verts : jusqu’à présent, comme au PS par exemple, les écolos tranchaient entre plusieurs moti