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Outre-mer

Manuel Valls entame un déplacement crucial en Nouvelle-Calédonie

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Le ministre des Outre-Mer arrive samedi 22 février dans l’archipel, avec la délicate mission de réconcilier des indépendantistes et des loyalistes qui ne se parlent plus depuis l’éclatement des émeutes, en mai 2024, et défendent des projets radicalement opposés.
Manuel Valls à l'Assemblée nationale à Paris, le 14 janvier 2025. (Albert Facelly/Libération)
par Baptiste Gouret, Correspondant à Nouméa
publié le 21 février 2025 à 7h31

Huit jours, davantage si les circonstances l’imposent. La durée du déplacement de Manuel Valls, attendu samedi 22 février en Nouvelle-Calédonie, en dit long sur l’enjeu qui entoure sa première visite dans l’archipel en tant que ministre des Outre-Mer. Celui qui avait déjà eu à piloter le dossier calédonien depuis Matignon, entre 2014 et 2016, est aujourd’hui confronté à un défi de taille : amener les indépendantistes et les loyalistes, profondément divisés depuis les émeutes qui ont secoué le Caillou en mai 2024, à trouver un accord politique pour sortir le territoire de la crise économique, sociale et institutionnelle.

Neuf mois après l’insurrection, ce temps accordé à la Nouvelle-Calédonie reflète également un changement de méthode adopté par l’Etat. Plus question d’imposer des échéances aux responsables calédoniens. Leur incapacité à trouver un accord, début 2024, avait conduit le gouvernement français à porter