L’assassinat vendredi 25 avril d’Aboubakar C. divise la classe politique. Tout le monde - hormis Eric Zemmour mais qui est surpris ? - dénonce cette attaque menée contre un homme en raison de sa foi musulmane. En revanche, si certains parlent d’un acte «islamophobe», et notamment le Premier ministre et le procureur en charge du dossier, d’autres s’y refusent, y compris au sein du gouvernement. «Je ne parle jamais d’islamophobie, a ainsi affirmé Manuel Valls dimanche 27 avril sur RTL. […] Je n’utilise pas ce terme. Il a été inventé il y a plus de trente ans par les mollahs iraniens pour clouer au pilori