«J’entends dire : “Il a changé, il est souriant maintenant.” Mais vous pensez que lorsque vous êtes chef de gouvernement, qu’il y a des attentats, et que vous redoutez chaque jour de nouveaux morts, c’est le moment de sourire et de plaisanter ?» Manuel Valls crie très fort dans un micro. Et ne rigole pas du tout dans ce discours de clôture où il évoque son rôle de Premier ministre en 2015, l’année où une série d’attentats islamistes a frappé la France. Un fil rouge de cette soirée dont il est la star, acclamé par une salle debout quand il monte à la tribune. Un événement difficile à cerner, organisé ce mercredi 26 mars au Dôme de Paris dans le XVe arrondissement : 4 000 personnes réunies «contre l’islamisme», par un collectif «pour la République», rassemblant plusieurs structures, et à l’initiative de l’une d’elles, Agir ensemble, directement liée et pilotée par la branche française d’Elnet, un lobby pro-israélien.
Dans le public, on croise deux députées macronistes, Constance Le Grip (Hauts-de-Seine) et Caroline Yadan (Français de l’étranger). Ou encore