Il sera vu comme le grand absent de cette marche, forcément. Et mobilisera pourtant l’attention, c’est voulu. En un tweet, mardi 7 novembre, ciselé une fois de plus pour déclencher ce qu’il faut de polémiques et faire tourner les débats autour de lui, Jean-Luc Mélenchon a fermé la porte à une présence de son mouvement, La France insoumise (LFI), dans la manifestation contre l’antisémitisme à Paris, dimanche. «Sous prétexte d’antisémitisme», écrit-il, cette initiative lancée par Gérard Larcher (Sénat) et Yaël Braun-Pivet (Assemblée nationale) «ramène Israël-Palestine sans demander le cessez-le-feu». «Les amis du soutien inconditionnel au massacre ont leur rendez-vous», claque-t-il. Et voilà comment le triple candidat à la présidentielle, pratiquant depuis dix ans la «stratégie de la conflictualisation», ajoute 201 caractères à son palmarès des provocations.
Fin octobre, après un premier rassemblement contre la guerre à Gaza, il avait déjà critiqué la présence de la présidente de l’Assemblée nationale. Dans un tweet contenant la vidéo de nombreux manifestants pro-palestiniens, il avai