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On avait beau s’y attendre, on a été surpris de la virulence, et pour tout dire de la malhonnêteté des commentaires de plusieurs leaders de LFI – à commencer par ceux de Jean-Luc Mélenchon et son premier cercle – après la marche qui a rassemblé plus de 100 000 personnes dimanche à Paris contre l’antisémitisme. A fortiori parce qu’on y était de bout en bout. Les voir la décrire comme un échec, comme un rassemblement de partisans des massacres à Gaza, comme un déferlement de propos islamophobes, comme un cortège où les journalistes se sont fait agresser, comme une pure opération de blanchiment de l’extrême droite, est au fond assez triste. Cela ne reflète pas la réalité de ce que nous avons vu et ressenti.
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L’initiative lancée par la présidente de l’Assemblée nationale et par celui du Sénat, à laquelle l’extrême droite a grossièrement choisi de se greffer, a suscité de nombreux commentaires en amont. Certains étaient bien légitimes, à commencer par le questionnement sur l’opportunité ou pas d’y participer alors que le RN et Reconquête y seraient. C’est à ce titre que plusieurs députés insoumis, par exemple François Ruffin, Alexis Corbière, Raquel Garrido et Clémentine Autain avaient choisi