Des insoumis, des écologistes et quelques communistes, mais pas de socialistes. La marche ce samedi à Paris contre les «violences policières» et le «racisme systémique» a rassemblé environ 15 000 personnes selon les organisateurs, 9 000 selon le ministère de l’Intérieur (80 000 dans toute la France, selon les organisateurs, 31 300 selon la police). De la gare du Nord à la place de Clichy, de nombreuses personnalités de gauche sont présentes. «Nous sommes là pour réaffirmer ce qui fonde nos libertés publiques : le mot égalité» soutient Sandrine Rousseau. La députée écologiste de Paris estime «qu’à chaque fois que la police est utilisée pour mater la contestation sociale, c’est le service public même de la police qui est mis à mal». Une institution de plus en plus contestée, gangrenée par des «idéaux racistes» selon des manifestants.
Dans le cortège, beaucoup d’élus insoumis. «L’ONU exhorte à agir contre le racisme systémique dans la police. La République est en danger, mise à mal tous les jours par ces exactions», dénonce Mathilde Panot, perchée sur la scène d’un camion. Pour la patronne des députés LFI, cette marche est celle des «gardiens de la République» contre le