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Le 13 novembre, avait été requis contre Marine Le Pen cinq ans de prison dont deux ans fermes aménageables, 300 000 euros d’amende et une demande d’inéligibilité avec exécution immédiate. Si la demande de peine d’inéligibilité était attendue car obligatoire en cas de condamnation pour détournement de fonds publics, celle avec exécution immédiate l’était beaucoup moins. Depuis ce 31 mars, elle est officiellement éliminée de la course à l’Elysée pour 2027, en attendant son appel.
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En novembre, le ministère public avait noté le «caractère inédit des détournements de fonds» reproché au FN entre 2004 et 2016 - devenu Rassemblement national - dans ce dossier où il considère la députée du Pas-de-Calais comme décideuse. Au centre d’un système «d’une ampleur inédite», pour des «montants détournés inédits», pendant une «durée inédite». Les faits sont d’autant plus graves qu’ils n’auraient cessé, estime le parquet, qu’après l’ouverture d’une enquête par la justice. Sans remise en question, jamais, des prévenus qui «entendaient continuer à faire du Parlement européen leur vache à lait».
Quelles seront les conséquences politiques de la condamnation de Marine Le Pen ? Comment le Rassemblement national va-t-il réagir ? Jordan Bardella est-il prêt à se lancer dans la course à l’Elysée ? Thomas Legrand, éditorialiste à Libération, a répondu à vos questions.