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En quelques années, Marine Le Pen a dû, après avoir retiré le portrait de son père, décrocher les posters de ses deux idoles, Poutine et Trump, des murs de sa chambre. Ses deux références contemporaines ne sont décemment plus recommandables… Vladimir Poutine a eu le mauvais goût d’envahir l’Ukraine, ce que même les électeurs du RN ont modérément apprécié. La radicalisation et l’intensification du style dézingueur de tous les codes politiques et de toute bienséance du débat public d’un Donald Trump, toujours plus provocateur, font du leader populiste américain, même redevenu président, un modèle embarrassant pour la cheffe du mouvement d’extrême droite français.
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En dépit de l’échec assez pathétique, en 2017, de sa tentative de poignée de main avec son héros américain, après avoir fait le siège (en vain) pendant plusieurs heures