Marine Tondelier a acheté sa veste verte en double. «Quand je l’ai, les gens viennent me voir», raconte la secrétaire nationale des Ecologistes. Inconnue pour beaucoup il y a une semaine, l’élue d’opposition au Rassemblement national à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) est devenue une figure remarquée du Nouveau Front populaire en interpellant le camp présidentiel sur son ambiguïté à propos des désistements républicains. Lundi, sur France Inter, elle dénoncait ainsi le «comportement de lâche et de privilégié» du ministre de l’Economie, Bruno Le Maire. «Dans le hall, juste après, une femme a pleuré dans mes bras, j’ai pleuré aussi», sourit-elle, toujours dans la veste verte qui la représente aujourd’hui. Mercredi, elle devait représenter son camp lors du débat d’entre-deux tours. Le président du RN, Jordan Bardella, lui préfère un insoumis ou un socialiste mais l’écologiste persiste : ce sera elle, ou rien.
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Vous êtes en colère depuis dimanche ?
Je suis inquiète mais pas surprise des résultats. Je ne suis pas en colère envers les électrices et les électeurs, chacun a fait son choix : c’est la démocratie. En revanche, je suis en colère contre certaines personnalités politiques. Je pensais que les désistements républicains seraient plus automatiques, plus instinctifs. Les éle