Certains responsables politiques finissent parfois par se confondre avec une idée, d’autres avec un slogan. Marine Tondelier, elle, est incarnée par une veste verte. La secrétaire nationale des Ecologistes l’a même achetée en double. Ça agace ceux qui s’irritent de ce soin pour la communication et cela indiffère la principale intéressée, qui se réjouit de sa notoriété. La reconnaître, c’est aussi connaître son parti, à la tête duquel elle vient d’être réélue avec 73% des voix, devant l’ancienne députée européenne et conseillère régionale (comme elle) dans les Hauts-de-France, Karima Delli. Sa victoire, dès le premier tour du congrès, était une formalité.

Il y a près d’un an, le 9 juin 2024, à 20 heures, son statut de numéro 1 a pourtant vacillé. La liste verte aux européennes emmenée par Marie Toussaint récolte tout juste 5,5 %, le plus faible résultat du parti depuis trente ans à cette élection qui leur réussit habituellement. Sous la barre des 5 %, elle le dit aujourd’hui, elle aurait immédiatement remis son mandat en jeu, moins de deux ans après son accession à la tête du parti, en