En pleine crise agricole, Gabriel Attal a accusé la gauche et les écolos de «pointer du doigt nos agriculteurs», en les présentant «comme des bandits, comme des pollueurs de nos terres, comme des tortionnaires de leurs animaux». Les principaux concernés, eux, assurent qu’ils ne prétendent pas changer la société sans ceux qui la nourrissent. «Nos destins sont liés», insiste Marine Tondelier, la secrétaire nationale des Ecologistes, qui rappelle souvent qu’issue d’une famille d’agriculteurs, elle ne découvre pas le monde paysan.
A lire aussi
Vendredi, en Haute-Garonne, Gabriel Attal a ciblé de nouveau les écologistes sans les nommer. Vous traiteriez selon lui les agriculteurs de «bandits»… Que lui répondez-vous ?
Que s’il cherche des «bandits» – dont la définition est : «homme malhonnête sans scrupule» – il n’a qu’à regarder dans son propre gouvernement…
Que pensez-vous des annonces faites par le Premier ministre ?
Elles ne permettent pas de changer de modèle : ni un meilleur partage de la valeur – ce ne sont que des déclarations d’intention, que fait-il de Lactalis par exemple ? –, ni un investissement majeur pour que les agriculteurs puissent s’adapter au changement climatique. C’est donc normal et légitime que les agriculteurs continuent leur mobilisati