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Mathilde Panot explique (à tort) avoir plus d’expérience que Léon Blum, puis reconnaît s’être plantée

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Tentant de minimiser les propos polémiques de Jean-Luc Mélenchon sur le chef du gouvernement du Front populaire en 1936, la présidente sortante du groupe LFI s’est pris les pieds dans le tapis.
Mathilde Panot lors de la manifestation du 15 juin 2024 à Paris. (Denis Allard/Libération)
publié le 21 juin 2024 à 12h35

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Prétendant ne pas s’arc-bouter sur son avenir personnel, Jean-Luc Mélenchon défendait, la semaine dernière dans 20 Minutes, la légitimité de certains de ses lieutenants pour Matignon en cas de victoire du Nouveau Front populaire aux législatives. «Les insoumis ont produit des dirigeants capables, arguait-il. Quand Léon Blum devient chef du gouvernement en 1936, il n’est pas au niveau de Manuel Bompard, ni de Mathilde Panot ou de Clémence Guetté, il était critique d’art et dirigeant marxiste du Parti socialiste.» Des propos assez peu sympathiques pour l’une des plus grandes figures de l’histoire de la gauche.

Tentant jeudi d’en minimiser la portée polémique, Mathilde Panot, présidente sortante du groupe LFI, a expliqué