Présidente du groupe la France insoumise (LFI) à l’Assemblée nationale, la députée du Val-de-Marne avait porté la proposition de loi constitutionnelle adoptée au Palais-Bourbon en novembre 2022 pour «garantir» dans la Constitution de 1958 «l’effectivité et l’égal accès au droit à l’interruption volontaire de grossesse». Si elle dit rester «vigilante» sur la suite du processus, elle se félicite de l’annonce d’Emmanuel Macron ce dimanche 29 octobre de «graver dans notre Constitution la liberté des femmes à recourir à l’IVG».
Comment accueillez-vous cette annonce du président de la République ?
C’est une victoire pour les féministes qui luttent depuis des années pour que le droit à l’IVG soit inscrit dans le marbre de notre Constitution. C’est une victoire aussi pour les parlementaires qui ont porté ce sujet à l’Assemblée nationale puis au Sénat, même si la formulation votée le 1er février nous convient moins.