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Mathilde Panot tente de séparer la députée Sophia Chikirou de l’homophobe

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Reconnaissant le caractère «homophobe» du mot «tafiole» employé par la députée proche de Mélenchon, la cheffe du groupe LFI rappelle toutefois son travail à l’Assemblée et élude sur les sanctions éventuelles.
La députée LFI Sophia Chikirou à Paris, en 2022. (Xose Bouzas/Hans Lucas. AFP)
publié le 29 septembre 2023 à 12h10

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Jeudi prochain, France 2 diffusera un Complément d’enquête consacré à la députée LFI (et très proche de Jean-Luc Mélenchon) Sophia Chikirou, dont les premiers extraits teasés sont accablants. On découvre des messages internes au Média, la web-télé proche du mouvement mélenchoniste et un temps dirigé par Chikirou, dans laquelle cette dernière ironise sur le malaise d’un salarié parti aux urgences ou l’arrêt maladie d’une autre. Après la diffusion de la fake news d’un mort à la fac de Tolbiac, certains journalistes du Média demandent un communiqué rectificatif. Réaction de Chikirou : «Ils le font, le signent et se le mettent dans le cul profond. Cette bande de tafioles de merde.»

Voilà qui met Mathilde Panot dans l’embarras. Sur Sud Radio ce vendredi, la présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale se désolidarise des propos de sa brebis sur le fond : «“Tafiole” a une connotation homophobe, c’est un mot homophobe.» Mais elle tempère aussitôt : «M