Frustré alors qu’il n’attendait rien, ou si peu. Déplorant, à sa sortie de l’Elysée, un échange «décevant», Laurent Wauquiez, le chef de file de la droite, a étrillé mercredi l’absence chez Emmanuel Macron de «véritable projet pour les Français» et de «vision de ce que serait un programme gouvernemental». Flanqué d’Annie Genevard et de Bruno Retailleau, le député de Haute-Loire lui a demandé de cesser de «procrastiner» et de nommer enfin un Premier ministre. Quarante-quatre jours après la démission de Gabriel Attal, le chef de l’Etat poursuit sa laborieuse quête, enchaînant les discussions. Péniblement, assène Retailleau. «Il n’y avait aucun élément de plus, regrette le sénateur LR. Ça n’avançait à rien. Il n’a pas donné de noms, le calendrier reste flou.»
La droite n’avait rien de nouveau non plus à soumettre au Président. «Les positions des uns et des autres sont connues», a campé Wauquiez,