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On était ailleurs, écrasés de chaleur, tous accrocs, hypnotisés par la beauté des images de Paris à l’heure des Jeux olympiques, la coolitude des athlètes du monde entier, la grâce de leurs performances, soulagés par une actualité débarrassée des obsessions sécuritaires, identitaires, des polémiques à la con véhiculées tout au long de l’année par la bollosphère et ses imitateurs. Pourtant, pendant les Jeux, le monde tournait : feux de forêts dévastateurs en Californie, civils toujours bombardés à Gaza, Ukrainiens qui entrent en Russie, fachos anglais déchaînés… Et puis, chez nous, chacun avait accepté, par fatigue et besoin de souffler plus que par conviction, la «trêve olympique» opp