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Le nombre des victimes n’est pas encore établi et chacun peut déjà constater, alors que l’on prévoit des centaines et peut-être des milliers de morts sous les décombres des bidonvilles de l’archipel, que le traitement médiatique et politique n’est pas à la hauteur de ce qu’il serait si cette catastrophe avait dévasté un département de métropole. La vérification, une fois de plus, de la règle, s’agissant de l’intérêt médiatique, du mort kilomètre fera peut-être l’objet de l’une des polémiques qui ne tardera pas à se pointer sur nos écrans. Pour l’instant, elle n’est pas encore au cœur du débat médiatique et politique – si l’on excepte la mise en cause du gouvernement par Jean-Luc Mélenchon.
Deux camps qui se déchirent
Pour l’instant, le débat sur les responsabilités, l’inévitable «à qui la faute ?» s’épanouit sur les seuls réseaux sociaux et l’on sait que, en pareilles circonstances, la chose est annonciatrice de controverses sur les chaînes d’infos et dans la société. Polémiques avec, comme premiers protagonistes, deux camps qui se déchirent pour établir les responsabilités : les inlassables défenseurs de l’environnement qui alertent depuis