C’est le retour de Manuel Valls. Ce lundi 20 janvier, le ministre de l’Outre-Mer va retrouver le goût de la joute parlementaire avec l’arrivée dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale du projet de loi d’urgence pour Mayotte. Après deux jours de discussions parfois houleuses sur les questions migratoires – pourtant absentes du texte – en commission des affaires économiques, les députés avaient été contraints de finir l’examen tard dans la nuit le 14 janvier, après la déclaration de politique générale de François Bayrou. L’adoption s’est faite finalement, sans d’autres difficultés que la fatigue et des échanges tendus.

Car c’est là le paradoxe de ce projet de loi d’une vingtaine d’articles, composé au pas de course par des ministres démissionnaires du gouvernement de Michel Barnier et déposé quatre jours après le cyclone Chido qui a dévasté l’archipel le 14 décembre. Soit le lendemain de la nomination du Bayrou à Matignon, quand le Béarnais n’avait pas encore sa propre équipe, seulement désignée le 23 décembre.

Le texte, déplorent les d