Un tweet, encore un. Contre une journaliste, encore une. Jean-Luc Mélenchon en a fait sa spécialité, depuis qu’il passe le mur du son cathodique et des réseaux sociaux. Cela fait près de vingt ans que ça dure, l’auteur de ces lignes peut en témoigner. Après plusieurs polémiques autour de ses réactions aux attentats du Hamas ou vis à vis de la marche contre l’antisémitisme du 12 novembre, voilà l’insoumis à nouveau accusé «d’antisémitisme», pour de virulents propos visant la journaliste Ruth Elkrief.

Dimanche 3 décembre, sur LCI, celle-ci a eu un échange musclé avec le coordinateur de la France insoumise, Manuel Bompard, interrogé sur le positionnement de son parti vis-à-vis du mouvement terroriste palestinien. Sur X (ex-Twitter), Mélenchon réagit vivement, qualifiant la journaliste de «fanatique», mue par «son mépris des musulmans».

Tous les ingrédients sont réunis pour l’une de ces polémiques auxquelles se résume bien trop souvent notre vie politique, notamment depuis les événements du 7 octobre. Alors qu’il y a tant d’autres sujets sur lesquels on aimerait entendre la gauche ces jours-ci : les