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L’histoire sans fin. Observer les piques acides que François Hollande et Jean-Luc Mélenchon se sont envoyées à distance ce week-end a quelque chose d’un peu déprimant. On ne va pas nier ici les divergences profondes qui existent entre les deux hommes, et même l’inimitié personnelle qui les anime quand ils parlent l’un de l’autre, mais on se dit surtout que la gauche mérite mieux que ces rancœurs réchauffées. Ces deux-là sont irréconciliables, mais d’une certaine manière tout cela appartient au passé et il ne s’agit pas de rejouer encore et encore ce duel qui ne tire pas la gauche vers le haut.

Jean-Luc Mélenchon reste la figure tutélaire des insoumis, c’est un fait, et personne n’ignore qu’il a pour ambition de tenter une quatrième fois sa chance à l’élection présidentielle et qu’il fait tout pour qu’elle intervienne avant 2027. Chacun a pu constater que François Hollande est revenu au premier rang de la scène polit