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Mélenchon Premier ministre ? Faure et Autain temporisent, Ruffin se dit aussi «capable»

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Si Mélenchon s’est dit «capable» d’être chef d’un gouvernement du nouveau Front populaire, ses opposants internes temporisent et souhaitent une personnalité moins clivante et plus fédératrice. Egalement dans la bataille éventuelle pour Matignon, Ruffin se positionne.
Au siège de La France insoumise, pendant une conférence de presse sur la réforme des retraites, le 22 février. (Denis Allard/Libération)
publié le 13 juin 2024 à 10h56

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La routourne a-t-elle tourné pour Jean-Luc Mélenchon ? En 2022, la Nupes avait fait campagne sur le slogan «Mélenchon Premier ministre». Mais l’insoumis fait aujourd’hui figure d’épouvantail, Emmanuel Macron allant jusqu’à multiplier mercredi les contre-vérités en affirmant que la campagne du nouveau Front populaire s’articulera autour du message «Mélenchon Premier ministre…»

«Je comprends qu’il soit prêt. Il a été le candidat de la Nupes pour cette fonction. A l’époque, il avait une légitimité très forte, il était l’homme des 22%», reconnaît ce jeudi le socialiste Olivier Faure sur RMC, ajoutant que la situation est aujourd’hui «différente» car «LFI, c’est 10% aux européennes». Et de poursuivre, déplorant «une présidentialisation d’un scrutin qui ne l’est pas» : «Lorsque la nouvelle coalition sera majoritaire, elle devra se réunir et choisir celui ou celle qui est le plus en mesure d’apaiser ce pays, le rassurer et renouer les fils du dialogue. Cela suppose un profil, non pas le plus clivant, mais qui permette de fédérer.» Sous-entendu, pas Mélenchon.

«C’est le groupe parlementaire victorieux aux législatives qui propose»

Sur France Info, Clémentine Autain tient peu ou prou le même discours. «Nous décider